__« C'est comme si je quittais la terre...`

*FREEDOM;

[ Hmm Hmm, à la première personne ? Okais, j'vais tenter =p ]

-" T' sais que t'es chou quand tu dors ! "

{ C'est tout nouveau pour moi oussi mais j'aime bien. (=

Quelle grande nouvelle ! Tu sais quoi ? J'crois que je vais écrire un livre pour raconter ça.

Me retrouvais là, à côté de celui avec qui j'avais passé tant de temps quand on était encore que deux gamins, des gamins heureux et inséparables, dont aucun problème n'avait de conséquences sur nos vies, où les études et la popularité n'avait pas encore de sens pour nous. Par ailleurs, aussi loin que je me souvienne, on avait toujours été énormément proches, on se comprenait sans prendre la peine de se dire un seul mot, ni de faire un seul geste, une ressemblance sur tous les points nous unissaient, à part le fait que lui soit, un garçon et moi, une fille. On est restés huit années sous le même toit, huit années avec les mêmes amis, huit années à passer une énorme partie de nos journées l'un avec l'autre, huit années à s'amuser au dépens de notre jeune frère, Jason, âgé de deux ans de moins que nous, on était très coquins et très joueurs avec lui, il était si adorable et si mignon à ses cinq, six ans. Vous trouvez que c'est plutôt court comme années de communes, non ? Moi, pas. Je les ai trouvés longues, mais pas dans le sens que ce mot aurait, par exemple : En qualifiant un cours de '' long '', ce qui signifierait qu'on l'a trouvé ennuyeux et inintéressant. Non, plutôt dans le sens, incroyablement '' magique '' et '' inoubliable '', je pourrais même dire que cela a été mes meilleures années de toute ma vie, même si j'espère, un jour, en avoir de pareille, ces huit années de mon enfance resteront gravées dans ma mémoire pour toujours !

Je n'ai pas eu à attendre des décennies pour qu'Aaron réponde, car des mots sortirent de sa bouche à peine quelques secondes après que j'ai moi-même exécuté cette action.
« Quelle grande nouvelle ! Tu sais quoi ? J'crois que je vais écrire un livre pour raconter ça. »
Toujours aussi drôle celui-là sincèrement (--' xd). Non, sérieusement, de l'ironie de sa part m'étonnait qu'à moitié, une partie me disais, qu'autrefois, il n'utilisait ce procédé que très peu de fois quand il s'adressait à moi, il préférait le faire en présence d'un quelconque individu qu'il n'appréciait que très peu et j'aurais pu prendre ça comme le fait qu'il... ne m'appréciait plus ? Non, tout de même pas... J'espère. Et de l'autre, je le comprenais, ça faisait si longtemps qu'on ne s'était pas reparler, que c'était difficile de s'y prendre comme avant pour engager de nouveau la conversation. Autrefois, un sourire et quelques mots d'humour échangeaient suffisait largement, maintenant, il semble que cela ne soit plus le cas. J'aimerais pourtant que notre complicité redevienne telle qu'elle était avant, quand on se disait tout, quand j'allais mal et qu'il était toujours là pour me réconforter comme un grand-frère, quand je m'amusais à le taquiner sur les - déjà - quelques filles qui cherchaient à attirer l'intention du jeune homme sur elles. Notre relation était construite, entre autre, de gaminerie et de taquinerie d'enfants.

Dans mes moments de solitudes quand j'habitais dans l'immense appartement situé en plein centre- ville avec maman, j'ai souvent repensé à la vie que je menais quand la famille était encore unie, la famille composée de papa && de maman heureux et bien ensembles et de Aaron, Jason et Moi. J'en ai même quelquefois eut les larmes aux yeux tellement je me sentais mal et comme à mon habitude, je n'avais pas le courage de téléphoner à Aaron ou même à Jason, qui, même s'il était très jeune et n'aurait pas put me réconforter comme Aaron l'aurait pu, entendre sa voix m'aurais suffit. Heureusement que maman eut la bonne idée de me faire changer d'air en m'envoyant en pensionnat, là-bas, je réussissais à penser moins à ce manque qui existait en moi.

Mais revenons dans le présent, moi, en face d'Aaron, je devais lui répondre quelques choses && même si toutes ces pensées semblent durées une éternité, il ne s'écroule que très peu de secondes avant que lui réplique une parole avec humour décalé.

-" Et je serais même la première à l'acheter, tu me le dedicacera, hein ? Genre : A ma jumelle oubliée mais grâce a qui, l'idée de faire un libre m'est venu. Ca sonne plutôt bien, non ?

Ouais, et je signerais

Le méchant jumeau qui a abandonné sa pauvre jumelle

parce qu'il faut un méchant dans toute les histoires et qu'en locurence, dans celle-là c'est moi !

Et si on arrêtait ?

Tu te souviens de ce qu'on faisait quand on arrivait pas à dormir, les nuits d'orage ?